Comment les provinces attirent les étudiants du secondaire vers les métiers spécialisés
Un article du Globe and Mail indique que le Canada se classe au premier rang parmi les pays du G7 pour le nombre de personnes en âge de travailler possédant un diplôme d’études collégiales ou universitaires, selon Statistique Canada. Cependant, les nouveaux jeunes entrants dans les métiers spécialisés ne remplacent pas assez rapidement ceux qui prennent leur retraite. Dans le seul secteur de la construction, sur une base désaisonnalisée, les employeurs cherchaient à pourvoir 81 500 postes vacants au premier trimestre de 2022, soit une hausse de 7,1 pour cent par rapport au trimestre précédent, et plus du double du nombre de 2020.
Ce déclin d’intérêt est principalement dû à la stigmatisation attachée à ces types d’emplois, qui sont souvent perçus à tort comme des postes mal rémunérés et dépourvus de perspectives de carrière à long terme. Mais alors que la demande de travailleurs qualifiés a atteint des niveaux records en 2021 et 2022, les efforts de l’industrie et du gouvernement à travers le Canada tentent de dissiper ces mythes et de susciter l’intérêt des étudiants du secondaire sur le point d’entrer sur le marché du travail.
Au Canada, pour accéder à ce que l’on appelle un métier à certificat obligatoire – comme ceux d’électricien ou de plombier –, il faut suivre un programme d’apprentissage, qui est une forme d’éducation postsecondaire. La formation combine un enseignement rémunéré sur le terrain sous la supervision d’un compagnon certifié et un apprentissage en classe dans un collège ou un centre de formation syndical. Un apprentissage peut durer jusqu’à quatre ans et mène à un titre ou à un certificat de formation.
Mais les provinces disposent également de programmes qui encouragent les étudiants à poursuivre un apprentissage plus tôt, pendant leurs études secondaires. Le Programme d’apprentissage pour les jeunes du Nouveau-Brunswick, coordonné par le gouvernement provincial, permet aux élèves de la 10e à la 12e année de postuler à un emploi d’été rémunéré et d’obtenir des crédits d’études secondaires ainsi que des heures d’apprentissage en vue d’une carrière dans un métier spécialisé après l’obtention de leur diplôme.
En Colombie-Britannique, le ministère de l’Éducation et des Services de garde s’est associé à SkilledTradesBC pour gérer plusieurs programmes, dont un pour lequel les participants peuvent recevoir des crédits en vue d’obtenir leur diplôme d’études secondaires, et un autre de niveau technique, en suivant des cours de formation professionnelle dans un établissement secondaire, postsecondaire ou de formation certifié.
Le Programme d’apprentissage pour les jeunes de l’Ontario permet aux élèves de 11e et 12e année d’exercer des métiers grâce à un stage d’éducation coopérative. La province a également proposé de prendre la mesure la plus radicale à ce jour. Le gouvernement a annoncé l’année dernière qu’il étudierait la possibilité de permettre aux élèves de quitter l’école secondaire après la 10e année pour passer à un programme d’apprentissage à temps plein dans un métier spécialisé.
Un article du Globe and Mail indique que le Canada se classe au premier rang parmi les pays du G7 pour le nombre de personnes en âge de travailler possédant un diplôme d’études collégiales ou universitaires, selon Statistique Canada. Cependant, les nouveaux jeunes entrants dans les métiers spécialisés ne remplacent pas assez rapidement ceux qui prennent leur retraite. Dans le seul secteur de la construction, sur une base désaisonnalisée, les employeurs cherchaient à pourvoir 81 500 postes vacants au premier trimestre de 2022, soit une hausse de 7,1 pour cent par rapport au trimestre précédent, et plus du double du nombre de 2020.
Ce déclin d’intérêt est principalement dû à la stigmatisation attachée à ces types d’emplois, qui sont souvent perçus à tort comme des postes mal rémunérés et dépourvus de perspectives de carrière à long terme. Mais alors que la demande de travailleurs qualifiés a atteint des niveaux records en 2021 et 2022, les efforts de l’industrie et du gouvernement à travers le Canada tentent de dissiper ces mythes et de susciter l’intérêt des étudiants du secondaire sur le point d’entrer sur le marché du travail.
Au Canada, pour accéder à ce que l’on appelle un métier à certificat obligatoire – comme ceux d’électricien ou de plombier –, il faut suivre un programme d’apprentissage, qui est une forme d’éducation postsecondaire. La formation combine un enseignement rémunéré sur le terrain sous la supervision d’un compagnon certifié et un apprentissage en classe dans un collège ou un centre de formation syndical. Un apprentissage peut durer jusqu’à quatre ans et mène à un titre ou à un certificat de formation.
Mais les provinces disposent également de programmes qui encouragent les étudiants à poursuivre un apprentissage plus tôt, pendant leurs études secondaires. Le Programme d’apprentissage pour les jeunes du Nouveau-Brunswick, coordonné par le gouvernement provincial, permet aux élèves de la 10e à la 12e année de postuler à un emploi d’été rémunéré et d’obtenir des crédits d’études secondaires ainsi que des heures d’apprentissage en vue d’une carrière dans un métier spécialisé après l’obtention de leur diplôme.
En Colombie-Britannique, le ministère de l’Éducation et des Services de garde s’est associé à SkilledTradesBC pour gérer plusieurs programmes, dont un pour lequel les participants peuvent recevoir des crédits en vue d’obtenir leur diplôme d’études secondaires, et un autre de niveau technique, en suivant des cours de formation professionnelle dans un établissement secondaire, postsecondaire ou de formation certifié.
Le Programme d’apprentissage pour les jeunes de l’Ontario permet aux élèves de 11e et 12e année d’exercer des métiers grâce à un stage d’éducation coopérative. La province a également proposé de prendre la mesure la plus radicale à ce jour. Le gouvernement a annoncé l’année dernière qu’il étudierait la possibilité de permettre aux élèves de quitter l’école secondaire après la 10e année pour passer à un programme d’apprentissage à temps plein dans un métier spécialisé.