Comment, les entreprises peuvent-elles prendre soin de la santé mentale de leurs employés?
La pandémie a fortement contribué à détériorer la santé mentale de nombreuses personnes. Depuis, l'inflation et l'augmentation des taux d'intérêt contribuent à alimenter ce stress et à détériorer encore plus la santé mentale de nombreux Canadiens. Dans ce contexte, Les Affaires a publié un article qui propose de remodeler les programmes d'avantages sociaux en entreprise. En effet, un rapport du Centre des compétences futures indique que 62 % des personnes interrogées se disent désespérées par leurs finances personnelles. Près de 50 % d'entre elles affirment que leur revenu n'a pas suivi la hausse du coût de la vie. Elles s'inquiètent également pour leur retraite, car 30 % disent n'avoir pas suffisamment épargné. Tout ce mal-être pécuniaire est transporté au bureau et affecte la qualité du travail. D'ailleurs, le même rapport affirme que plus du tiers des Canadiens se sont absentés de leur emploi à cause de leur santé mentale. Cette absence a duré plus d'un mois dans 20 % des cas.
Il est donc proposé aux employeurs d'être plus flexibles dans leur offre d'avantages sociaux, car la santé mentale des employés a une incidence sur la rentabilité de l'entreprise. En effet, l'économie canadienne perd environ 17 millions de dollars en productivité chaque année en raison de l'état de santé mentale des travailleurs. Le rapport du Centre des compétences futures indique par ailleurs que plus de la moitié des Canadiens se rendent au travail même s'ils sont physiquement ou mentalement inconfortables au moins une fois par semaine. Cela peut avoir des conséquences négatives à long terme, notamment une baisse de la qualité du travail, un épuisement professionnel, une pression sur le système de soins, une augmentation des coûts pour les entreprises et les assureurs… Offrir des programmes d'avantages sociaux adaptés aux besoins individuels nécessitant l'aide de spécialistes, mais qui ne sont pas pris en charge par l'assureur pourrait être la solution. Toutefois, des recherches et des analyses poussées seront requises pour démontrer l'apport de cette approche.
Le rapport propose six solutions :
- Prioriser la santé mentale et la soutenir par des avantages sociaux solides.
- Créer des lieux de travail propices à une bonne santé mentale et physique.
- Offrir des congés maladie à tous les travailleurs pour éviter une éventuelle détérioration de leur santé mentale.
- Offrir des avantages qui prennent en compte les soins préventifs, les soins de rétablissement et autres.
- Intégrer de nouveaux types de soins dans les avantages.
- Offrir des prestations inclusives et accessibles à tous les travailleurs du Canada.
La pandémie a fortement contribué à détériorer la santé mentale de nombreuses personnes. Depuis, l'inflation et l'augmentation des taux d'intérêt contribuent à alimenter ce stress et à détériorer encore plus la santé mentale de nombreux Canadiens. Dans ce contexte, Les Affaires a publié un article qui propose de remodeler les programmes d'avantages sociaux en entreprise. En effet, un rapport du Centre des compétences futures indique que 62 % des personnes interrogées se disent désespérées par leurs finances personnelles. Près de 50 % d'entre elles affirment que leur revenu n'a pas suivi la hausse du coût de la vie. Elles s'inquiètent également pour leur retraite, car 30 % disent n'avoir pas suffisamment épargné. Tout ce mal-être pécuniaire est transporté au bureau et affecte la qualité du travail. D'ailleurs, le même rapport affirme que plus du tiers des Canadiens se sont absentés de leur emploi à cause de leur santé mentale. Cette absence a duré plus d'un mois dans 20 % des cas.
Il est donc proposé aux employeurs d'être plus flexibles dans leur offre d'avantages sociaux, car la santé mentale des employés a une incidence sur la rentabilité de l'entreprise. En effet, l'économie canadienne perd environ 17 millions de dollars en productivité chaque année en raison de l'état de santé mentale des travailleurs. Le rapport du Centre des compétences futures indique par ailleurs que plus de la moitié des Canadiens se rendent au travail même s'ils sont physiquement ou mentalement inconfortables au moins une fois par semaine. Cela peut avoir des conséquences négatives à long terme, notamment une baisse de la qualité du travail, un épuisement professionnel, une pression sur le système de soins, une augmentation des coûts pour les entreprises et les assureurs… Offrir des programmes d'avantages sociaux adaptés aux besoins individuels nécessitant l'aide de spécialistes, mais qui ne sont pas pris en charge par l'assureur pourrait être la solution. Toutefois, des recherches et des analyses poussées seront requises pour démontrer l'apport de cette approche.
Le rapport propose six solutions :
- Prioriser la santé mentale et la soutenir par des avantages sociaux solides.
- Créer des lieux de travail propices à une bonne santé mentale et physique.
- Offrir des congés maladie à tous les travailleurs pour éviter une éventuelle détérioration de leur santé mentale.
- Offrir des avantages qui prennent en compte les soins préventifs, les soins de rétablissement et autres.
- Intégrer de nouveaux types de soins dans les avantages.
- Offrir des prestations inclusives et accessibles à tous les travailleurs du Canada.