Comment le manque de cuivre pourrait ralentir la transition énergétique
Selon un article de Bloomberg, rééquiper des systèmes électriques construits autour des combustibles fossiles afin qu’ils puissent fonctionner avec des énergies renouvelables nécessitera beaucoup plus de cuivre – l’artère essentielle des réseaux électriques et des équipements électriques – que ce que les entreprises capables d’en produire sont actuellement équipées pour fournir. Il est loin d’aller de soi qu’une industrie minière traditionnellement prudente acceptera l’ampleur des investissements nécessaires pour recâbler le monde. Un échec ferait dérailler la transition énergétique.
Le cuivre est un conducteur électrique efficace qui est relativement abondant, et il n’y a pas de substitut évident. La décarbonisation des réseaux électriques, des transports et de l’industrie en nécessitera bien plus que ce qui est actuellement disponible. Des millions de mètres de câblage en cuivre seront nécessaires pour construire des réseaux plus denses et plus complexes capables de gérer l’électricité produite par des sources renouvelables décentralisées et d’équilibrer leur approvisionnement intermittent. Selon la Copper Alliance, les véhicules électriques consomment plus de deux fois plus de cuivre que les voitures à essence. En conséquence, la demande annuelle devrait doubler d’ici 2035.
Recycler plus de cuivre ne sera pas suffisant, donc la seule option sera de creuser davantage dans le sol. Mais la croissance de l’offre devrait culminer dès 2024, car moins de nouveaux projets miniers sont mis en service, et les sources existantes se tarissent. On estime que les minières devront dépenser environ 150 milliards $ US au cours de la prochaine décennie pour surmonter un déficit de 8 millions de tonnes.
Les minières sont devenues plus réticentes à investir dans de nouveaux projets. Le spectre de l’inflation mondiale fait également grimper les coûts d’exploitation et d’emprunt. De plus, les riches gisements de cuivre deviennent de plus en plus difficiles et coûteux à trouver. Et la surveillance accrue des normes sociales et environnementales de l’exploitation minière a augmenté les coûts de production et créé davantage d’obstacles à l’expansion.
Les gouvernements se dépêchent d’assurer les futurs approvisionnements pour leurs industries d’énergie propre. La chaîne d’approvisionnement du cuivre est actuellement orientée vers la Chine, qui transforme et consomme une grande partie des métaux extraits en Amérique latine et en Afrique. La domination de la Chine dans les métaux comme le cuivre, le lithium et le cobalt l’a aidée à devenir le leader de la fabrication de véhicules électriques.
Si les pénuries s’avèrent aussi graves que certains analystes le prédisent, cela entraînera une flambée des prix qui risque de nuire à l’économie des réseaux intelligents et des énergies renouvelables et de ralentir leur adoption. Même si une poussée de nouvelle demande donnait aux minières la confiance nécessaire pour se lancer dans de nouveaux investissements massifs, il faudrait environ une décennie pour en arriver au stade de la production. Les pays disposant de grandes réserves de métaux font également pression pour recevoir une plus grande part des bénéfices de l’exploitation minière.
Selon un article de Bloomberg, rééquiper des systèmes électriques construits autour des combustibles fossiles afin qu’ils puissent fonctionner avec des énergies renouvelables nécessitera beaucoup plus de cuivre – l’artère essentielle des réseaux électriques et des équipements électriques – que ce que les entreprises capables d’en produire sont actuellement équipées pour fournir. Il est loin d’aller de soi qu’une industrie minière traditionnellement prudente acceptera l’ampleur des investissements nécessaires pour recâbler le monde. Un échec ferait dérailler la transition énergétique.
Le cuivre est un conducteur électrique efficace qui est relativement abondant, et il n’y a pas de substitut évident. La décarbonisation des réseaux électriques, des transports et de l’industrie en nécessitera bien plus que ce qui est actuellement disponible. Des millions de mètres de câblage en cuivre seront nécessaires pour construire des réseaux plus denses et plus complexes capables de gérer l’électricité produite par des sources renouvelables décentralisées et d’équilibrer leur approvisionnement intermittent. Selon la Copper Alliance, les véhicules électriques consomment plus de deux fois plus de cuivre que les voitures à essence. En conséquence, la demande annuelle devrait doubler d’ici 2035.
Recycler plus de cuivre ne sera pas suffisant, donc la seule option sera de creuser davantage dans le sol. Mais la croissance de l’offre devrait culminer dès 2024, car moins de nouveaux projets miniers sont mis en service, et les sources existantes se tarissent. On estime que les minières devront dépenser environ 150 milliards $ US au cours de la prochaine décennie pour surmonter un déficit de 8 millions de tonnes.
Les minières sont devenues plus réticentes à investir dans de nouveaux projets. Le spectre de l’inflation mondiale fait également grimper les coûts d’exploitation et d’emprunt. De plus, les riches gisements de cuivre deviennent de plus en plus difficiles et coûteux à trouver. Et la surveillance accrue des normes sociales et environnementales de l’exploitation minière a augmenté les coûts de production et créé davantage d’obstacles à l’expansion.
Les gouvernements se dépêchent d’assurer les futurs approvisionnements pour leurs industries d’énergie propre. La chaîne d’approvisionnement du cuivre est actuellement orientée vers la Chine, qui transforme et consomme une grande partie des métaux extraits en Amérique latine et en Afrique. La domination de la Chine dans les métaux comme le cuivre, le lithium et le cobalt l’a aidée à devenir le leader de la fabrication de véhicules électriques.
Si les pénuries s’avèrent aussi graves que certains analystes le prédisent, cela entraînera une flambée des prix qui risque de nuire à l’économie des réseaux intelligents et des énergies renouvelables et de ralentir leur adoption. Même si une poussée de nouvelle demande donnait aux minières la confiance nécessaire pour se lancer dans de nouveaux investissements massifs, il faudrait environ une décennie pour en arriver au stade de la production. Les pays disposant de grandes réserves de métaux font également pression pour recevoir une plus grande part des bénéfices de l’exploitation minière.