Comment le Canada peut améliorer sa performance en innovation
Selon un article du Globe and Mail, les régions canadiennes moins peuplées ont généralement du mal à accéder au financement des établissements d’enseignement et des entreprises et, conséquemment, les investissements ont tendance à soutenir les industries établies – automobile, foresterie, industrie pétrolière et gazière – avec peu de soutien aux stratégies d’innovation, notamment la recherche et développement en entreprise, l’adoption des technologies, les exportations de haute technologie et le développement d’applications mobiles. En conséquence, de nombreuses idées locales ne parviennent pas à atteindre le marché canadien ou mondial.
Le rapport sur l’innovation 2024 du Conference Board du Canada donne un « C » au Canada pour l’innovation, le classant quinzième parmi 20 pays pairs. Le Canada est également « bon dernier » au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pour la croissance à long terme de son PIB par habitant, déclare le directeur de l’innovation au Conference Board du Canada.
« Nous avons cruellement besoin d’une intervention transformatrice dans de multiples facettes de l’économie – technologie, industrie, culture, gouvernement – pour améliorer nos performances en matière d’innovation », indique le rapport. Bien que les notes provinciales pour l’innovation n’aient pas encore été publiées, le bulletin de notes 2021 attribuait un « C » à l’Ontario et au Québec et un « D » – aux autres provinces.
Là où le Canada « joue dans la ligue supérieure », c’est dans l’éducation postsecondaire et « l’esprit d’entrepreneuriat dynamique ». Bien que les résultats en recherche et développement des entreprises et du gouvernement du Canada soient « troublants », l’enseignement supérieur est au-dessus de la moyenne par rapport aux pays pairs, montre le rapport.
Dan Breznitz, professeur à l’Université de Toronto, affirme que pour atteindre son plein potentiel économique, le Canada doit reconnaître et favoriser ses atouts régionaux. « Ce que vous feriez [dans] le nord de la Colombie-Britannique et à Vancouver sont deux choses complètement différentes, en matière d’innovation », explique-t-il. Les régions doivent s’appuyer sur leurs industries établies et concevoir des stratégies personnalisées qui profitent au plus grand nombre, suggère-t-il, comme développer de nouvelles industries pour créer des écosystèmes prospères pour l’innovation.
Le secteur forestier de la Colombie-Britannique, l’un des plus importants au monde, est très différent de celui de la Finlande, qui a développé « un grand nombre d’industries autour de la foresterie et des pâtes et papiers », explique Breznitz. La Finlande, l’un des premiers pays à avoir adopté l’intelligence artificielle et l’Internet des objets, a transformé numériquement ses services sylvicoles. Bon nombre de ses technologies et équipements sont maintenant utilisés au Canada – une « occasion manquée » d’innovation qui aurait pu être créée ici.
Un autre obstacle à l’atteinte d’une croissance élevée des entreprises locales est le manque de confiance, le Canada ayant l’une des « craintes d’échec » (pour les entrepreneurs) les plus élevées des pays de l’OCDE. Les défis dans le domaine de la propriété intellectuelle, comme l’obtention de brevets, ont également été signalés comme un problème, « parce que vous ne pouvez pas commercialiser ce que vous ne possédez pas ».
Selon un article du Globe and Mail, les régions canadiennes moins peuplées ont généralement du mal à accéder au financement des établissements d’enseignement et des entreprises et, conséquemment, les investissements ont tendance à soutenir les industries établies – automobile, foresterie, industrie pétrolière et gazière – avec peu de soutien aux stratégies d’innovation, notamment la recherche et développement en entreprise, l’adoption des technologies, les exportations de haute technologie et le développement d’applications mobiles. En conséquence, de nombreuses idées locales ne parviennent pas à atteindre le marché canadien ou mondial.
Le rapport sur l’innovation 2024 du Conference Board du Canada donne un « C » au Canada pour l’innovation, le classant quinzième parmi 20 pays pairs. Le Canada est également « bon dernier » au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pour la croissance à long terme de son PIB par habitant, déclare le directeur de l’innovation au Conference Board du Canada.
« Nous avons cruellement besoin d’une intervention transformatrice dans de multiples facettes de l’économie – technologie, industrie, culture, gouvernement – pour améliorer nos performances en matière d’innovation », indique le rapport. Bien que les notes provinciales pour l’innovation n’aient pas encore été publiées, le bulletin de notes 2021 attribuait un « C » à l’Ontario et au Québec et un « D » – aux autres provinces.
Là où le Canada « joue dans la ligue supérieure », c’est dans l’éducation postsecondaire et « l’esprit d’entrepreneuriat dynamique ». Bien que les résultats en recherche et développement des entreprises et du gouvernement du Canada soient « troublants », l’enseignement supérieur est au-dessus de la moyenne par rapport aux pays pairs, montre le rapport.
Dan Breznitz, professeur à l’Université de Toronto, affirme que pour atteindre son plein potentiel économique, le Canada doit reconnaître et favoriser ses atouts régionaux. « Ce que vous feriez [dans] le nord de la Colombie-Britannique et à Vancouver sont deux choses complètement différentes, en matière d’innovation », explique-t-il. Les régions doivent s’appuyer sur leurs industries établies et concevoir des stratégies personnalisées qui profitent au plus grand nombre, suggère-t-il, comme développer de nouvelles industries pour créer des écosystèmes prospères pour l’innovation.
Le secteur forestier de la Colombie-Britannique, l’un des plus importants au monde, est très différent de celui de la Finlande, qui a développé « un grand nombre d’industries autour de la foresterie et des pâtes et papiers », explique Breznitz. La Finlande, l’un des premiers pays à avoir adopté l’intelligence artificielle et l’Internet des objets, a transformé numériquement ses services sylvicoles. Bon nombre de ses technologies et équipements sont maintenant utilisés au Canada – une « occasion manquée » d’innovation qui aurait pu être créée ici.
Un autre obstacle à l’atteinte d’une croissance élevée des entreprises locales est le manque de confiance, le Canada ayant l’une des « craintes d’échec » (pour les entrepreneurs) les plus élevées des pays de l’OCDE. Les défis dans le domaine de la propriété intellectuelle, comme l’obtention de brevets, ont également été signalés comme un problème, « parce que vous ne pouvez pas commercialiser ce que vous ne possédez pas ».