Comment faire de l’énergie solaire spatiale une réalité
Selon un article du Financial Times, les préoccupations liées au changement climatique alimentent les percées technologiques dans le domaine des satellites qui exploitent l’énergie solaire. « Le soleil est ce qui se rapproche le plus d’une source d’énergie infinie », déclare un ingénieur qui étudie l’énergie solaire spatiale depuis 16 ans. « L’énergie solaire spatiale pourrait faire pour l’énergie ce que le GPS a fait pour la navigation. »
Des chercheurs en Chine, aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Japon et en Europe étudient tous la faisabilité du projet, en vue d’éventuellement lancer des expériences dans l’espace avant la fin de la décennie.
De nombreux partisans de l’énergie solaire spatiale estiment que cette technologie a un plus grand potentiel que la fusion nucléaire pour aider le monde à atteindre ses objectifs de carboneutralité. « Toute la physique [de l’énergie solaire spatiale] a été démontrée, testée et vérifiée », déclare un ancien physicien de la NASA qui a consacré plus de 25 ans de sa carrière à cette question. Et bien que des scientifiques américains aient affirmé avoir obtenu un gain net d’énergie dans une réaction de fusion l’année dernière, le processus « est encore loin de démontrer que le système générerait plus d’énergie que ce qu’il faut y consacrer », dit-il.
L’énergie solaire est capturée par l’entremise de panneaux solaires fixés à un satellite volant à des milliers de kilomètres au-dessus de la surface de la Terre, sous un soleil constant. Cette énergie est ensuite convertie en micro-ondes, qui sont transmises à travers l’atmosphère jusqu’à une antenne de réception, où elles sont reconverties en électricité qui sera distribuée sur le réseau. Un seul satellite pourrait potentiellement fournir jusqu’à 2 GW d’énergie sans carbone, soit suffisamment pour alimenter une ville de 2 millions d’habitants, 24 heures sur 24, sept jours sur sept.
Selon un professeur de Caltech à la tête du Space Solar Power Project, « Le passage de la lumière solaire dans l’espace à l’électricité sur Terre serait d’une efficacité de 5 à 12 % », ce qui signifie que jusqu’à 95 % de l’énergie serait perdue. Mais la quantité de lumière solaire dans l’espace sur une période de 24 heures « est huit fois plus élevée que sur Terre ». Cela équivaudrait à avoir une cellule solaire efficace à 40 % sur Terre.
Le deuxième grand avantage de l’énergie solaire spatiale est que le faisceau de micro-ondes peut être dirigé n’importe où avec l’antenne de réception appropriée. L’énergie solaire provenant de l’espace est également disponible en continu.
Toutefois, du concept à la réalité, les obstacles demeurent nombreux et l’échelle du système reste un énorme défi, tant dans l’espace que sur Terre. Chaque satellite doit être énorme – 1,5 km de diamètre ou plus – s’il veut transmettre de l’énergie avec précision vers un emplacement donné. L’antenne de réception, un maillage de milliers de petits récepteurs, devra quant à elle être encore beaucoup plus grande – peut-être plusieurs kilomètres de diamètre – pour capter les micro-ondes diffusées lorsqu’elles frappent la Terre.
Selon un article du Financial Times, les préoccupations liées au changement climatique alimentent les percées technologiques dans le domaine des satellites qui exploitent l’énergie solaire. « Le soleil est ce qui se rapproche le plus d’une source d’énergie infinie », déclare un ingénieur qui étudie l’énergie solaire spatiale depuis 16 ans. « L’énergie solaire spatiale pourrait faire pour l’énergie ce que le GPS a fait pour la navigation. »
Des chercheurs en Chine, aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Japon et en Europe étudient tous la faisabilité du projet, en vue d’éventuellement lancer des expériences dans l’espace avant la fin de la décennie.
De nombreux partisans de l’énergie solaire spatiale estiment que cette technologie a un plus grand potentiel que la fusion nucléaire pour aider le monde à atteindre ses objectifs de carboneutralité. « Toute la physique [de l’énergie solaire spatiale] a été démontrée, testée et vérifiée », déclare un ancien physicien de la NASA qui a consacré plus de 25 ans de sa carrière à cette question. Et bien que des scientifiques américains aient affirmé avoir obtenu un gain net d’énergie dans une réaction de fusion l’année dernière, le processus « est encore loin de démontrer que le système générerait plus d’énergie que ce qu’il faut y consacrer », dit-il.
L’énergie solaire est capturée par l’entremise de panneaux solaires fixés à un satellite volant à des milliers de kilomètres au-dessus de la surface de la Terre, sous un soleil constant. Cette énergie est ensuite convertie en micro-ondes, qui sont transmises à travers l’atmosphère jusqu’à une antenne de réception, où elles sont reconverties en électricité qui sera distribuée sur le réseau. Un seul satellite pourrait potentiellement fournir jusqu’à 2 GW d’énergie sans carbone, soit suffisamment pour alimenter une ville de 2 millions d’habitants, 24 heures sur 24, sept jours sur sept.
Selon un professeur de Caltech à la tête du Space Solar Power Project, « Le passage de la lumière solaire dans l’espace à l’électricité sur Terre serait d’une efficacité de 5 à 12 % », ce qui signifie que jusqu’à 95 % de l’énergie serait perdue. Mais la quantité de lumière solaire dans l’espace sur une période de 24 heures « est huit fois plus élevée que sur Terre ». Cela équivaudrait à avoir une cellule solaire efficace à 40 % sur Terre.
Le deuxième grand avantage de l’énergie solaire spatiale est que le faisceau de micro-ondes peut être dirigé n’importe où avec l’antenne de réception appropriée. L’énergie solaire provenant de l’espace est également disponible en continu.
Toutefois, du concept à la réalité, les obstacles demeurent nombreux et l’échelle du système reste un énorme défi, tant dans l’espace que sur Terre. Chaque satellite doit être énorme – 1,5 km de diamètre ou plus – s’il veut transmettre de l’énergie avec précision vers un emplacement donné. L’antenne de réception, un maillage de milliers de petits récepteurs, devra quant à elle être encore beaucoup plus grande – peut-être plusieurs kilomètres de diamètre – pour capter les micro-ondes diffusées lorsqu’elles frappent la Terre.