ChatGPT peut améliorer la productivité des travailleurs et la place du Canada sur la scène mondiale
Dans un texte d’opinion publié dans le Toronto Star, le professeur agrégé Joel Blit estime que la menace la plus immédiate pour le niveau de vie du Canada n’est pas la perte d’emplois, mais la baisse continue de la compétitivité en raison du manque d’innovation et de la lenteur de l’adoption des nouvelles technologies.
La perspective de pertes d’emplois importantes occupe donc une place prépondérante dans l’esprit de nombreux Canadiens. Cependant, plutôt que d’avoir peur d’une abondance d’automatisation, nous devrions nous préoccuper davantage de son absence.
Aujourd’hui, la productivité du travail au Canada se classe avant-dernière parmi les pays du G7. L’une des principales raisons de ce déclin, parallèlement à notre manque d’innovation, est notre lente adoption des nouvelles technologies. Embrasser la promesse des technologies de transformation les plus récentes est donc d’une importance primordiale.
Les premières recherches sur ChatGPT suggèrent qu’il peut améliorer considérablement la productivité des travailleurs. Une expérience récente menée par des chercheurs du MIT ayant demandé à des professionnels diplômés d’université d’effectuer des tâches d’écriture particulières à une profession a révélé que les personnes qui utilisaient ChatGPT étaient capables de terminer leur tâche 59 % plus rapidement. De plus, leur travail a été jugé par des examinateurs indépendants comme étant de meilleure qualité en matière d’écriture, de contenu et d’originalité. ChatGPT a également amélioré tout particulièrement le travail des rédacteurs les moins compétents, suggérant qu’il s’agit d’un outil qui peut aider à uniformiser les règles du jeu.
ChatGPT est également capable d’aider à d’autres fonctions, notamment la récupération et la synthèse d’informations, le remue-méninges, l’analyse de données et le codage. Une étude récente menée par des chercheurs d’OpenAI et de l’Université de Pennsylvanie suggère que quatre travailleurs sur cinq verront au moins 10 % de leurs tâches affectées. ChatGPT et les technologies connexes amélioreront les capacités cognitives des travailleurs à tel point que les travailleurs qui ne l’utilisent pas seront laissés pour compte. De même, les entreprises se trouveront incapables d’être compétitives à moins d’optimiser leurs flux de travail et leur stratégie pour tirer pleinement parti de la technologie.
Une deuxième raison d’être plus préoccupé par le manque d’automatisation est que ce ne sont pas les emplois qui manquent, mais plutôt les travailleurs.
Certes, les inquiétudes concernant la perte transitoire d’emplois sont justifiées. ChatGPT créera des gagnants et des perdants, mais peut-être pas de la même manière que les technologies précédentes. Parce que ChatGPT automatise les tâches cognitives généralement associées aux travailleurs qualifiés, il a le potentiel d’enrichir la société tout en réduisant les inégalités. Ce serait un effacement très bienvenu de l’impact des technologies perturbatrices antérieures.
Le seul choix qui s’offre aux chefs d’entreprise et aux travailleurs canadiens est d’adopter la technologie de manière proactive, nous permettant ainsi d’être plus compétitifs sur la scène internationale, ou de nous accrocher à un statu quo éphémère qui garantit pratiquement le déclin continu de la prospérité canadienne.
Dans un texte d’opinion publié dans le Toronto Star, le professeur agrégé Joel Blit estime que la menace la plus immédiate pour le niveau de vie du Canada n’est pas la perte d’emplois, mais la baisse continue de la compétitivité en raison du manque d’innovation et de la lenteur de l’adoption des nouvelles technologies.
La perspective de pertes d’emplois importantes occupe donc une place prépondérante dans l’esprit de nombreux Canadiens. Cependant, plutôt que d’avoir peur d’une abondance d’automatisation, nous devrions nous préoccuper davantage de son absence.
Aujourd’hui, la productivité du travail au Canada se classe avant-dernière parmi les pays du G7. L’une des principales raisons de ce déclin, parallèlement à notre manque d’innovation, est notre lente adoption des nouvelles technologies. Embrasser la promesse des technologies de transformation les plus récentes est donc d’une importance primordiale.
Les premières recherches sur ChatGPT suggèrent qu’il peut améliorer considérablement la productivité des travailleurs. Une expérience récente menée par des chercheurs du MIT ayant demandé à des professionnels diplômés d’université d’effectuer des tâches d’écriture particulières à une profession a révélé que les personnes qui utilisaient ChatGPT étaient capables de terminer leur tâche 59 % plus rapidement. De plus, leur travail a été jugé par des examinateurs indépendants comme étant de meilleure qualité en matière d’écriture, de contenu et d’originalité. ChatGPT a également amélioré tout particulièrement le travail des rédacteurs les moins compétents, suggérant qu’il s’agit d’un outil qui peut aider à uniformiser les règles du jeu.
ChatGPT est également capable d’aider à d’autres fonctions, notamment la récupération et la synthèse d’informations, le remue-méninges, l’analyse de données et le codage. Une étude récente menée par des chercheurs d’OpenAI et de l’Université de Pennsylvanie suggère que quatre travailleurs sur cinq verront au moins 10 % de leurs tâches affectées. ChatGPT et les technologies connexes amélioreront les capacités cognitives des travailleurs à tel point que les travailleurs qui ne l’utilisent pas seront laissés pour compte. De même, les entreprises se trouveront incapables d’être compétitives à moins d’optimiser leurs flux de travail et leur stratégie pour tirer pleinement parti de la technologie.
Une deuxième raison d’être plus préoccupé par le manque d’automatisation est que ce ne sont pas les emplois qui manquent, mais plutôt les travailleurs.
Certes, les inquiétudes concernant la perte transitoire d’emplois sont justifiées. ChatGPT créera des gagnants et des perdants, mais peut-être pas de la même manière que les technologies précédentes. Parce que ChatGPT automatise les tâches cognitives généralement associées aux travailleurs qualifiés, il a le potentiel d’enrichir la société tout en réduisant les inégalités. Ce serait un effacement très bienvenu de l’impact des technologies perturbatrices antérieures.
Le seul choix qui s’offre aux chefs d’entreprise et aux travailleurs canadiens est d’adopter la technologie de manière proactive, nous permettant ainsi d’être plus compétitifs sur la scène internationale, ou de nous accrocher à un statu quo éphémère qui garantit pratiquement le déclin continu de la prospérité canadienne.