Certains pôles technologiques sont plus efficaces que d’autres pour encourager l’innovation
Une étude révèle que les entreprises exerçant leurs activités dans plusieurs pôles technologiques agissent comme des conduits, diffusant des connaissances et augmentant la productivité entre des sites éloignés. Cependant, certains types d’entreprises y parviennent mieux que d’autres et en profitent plus facilement. Cette observation, tirée d’un récent document de travail du National Bureau of Economic Research (NBER), remet en question notre compréhension de la manière dont les bénéfices de l’innovation se propagent géographiquement.
En combinant les données sur les brevets de l’Office américain des brevets et des marques avec des données confidentielles au niveau des usines issues d’enquêtes du Bureau américain du recensement de 1976 à 2018, les chercheurs du NBER ont étudié l’ampleur et les incidences des retombées de l’innovation entre les pôles technologiques.
Ils se sont concentrés sur les entreprises de fabrication dont les inventeurs produisent des brevets dans le même domaine technologique dans de nombreuses usines. L’analyse a révélé une variation substantielle du degré d’interconnexion : les usines les plus connectées avaient des liens avec une moyenne de 11,3 pôles, ce qui les exposait aux connaissances de plus de 8 000 inventeurs. En revanche, les usines les moins connectées n’étaient liées qu’à un seul pôle, avec seulement 32 inventeurs extérieurs.
L’étude a révélé qu’à mesure que le nombre d’inventeurs dans les pôles connectés augmentait, la productivité des inventeurs (mesurée par les brevets) et la productivité globale au niveau de l’usine augmentaient de manière significative. Cette augmentation était notablement absente dans les usines sans activité de brevets ou inventeurs actifs, soulignant le rôle clé des inventeurs dans la facilitation du transfert de connaissances.
En d’autres termes, s’il n’y a pas de R-D et d’innovation dans les usines locales, la compétitivité future d’un pôle est moins assurée, car elle est tirée par l’innovation qui se produit ailleurs. Les entreprises doivent également être mises en réseau avec d’autres pôles technologiques.
Les chercheurs décrivent les inventeurs comme des « antennes », absorbant les connaissances locales au sein d’un groupe et les transmettant à l’ensemble du réseau de leur entreprise. Cette transmission se produit, quelle que soit la distance géographique entre les sites d’usine. Cela suggère que le réseautage interne et les canaux de communication d’une entreprise peuvent faciliter le partage des connaissances, même sans interactions en personne. Des preuves de ce flux de connaissances ont également été observées dans les modèles de citation des brevets.
Pour quantifier les implications plus larges de ces retombées, les auteurs introduisent le concept de « social-private innovation wedge », qui mesure la différence entre le rendement social de l’investissement et le rendement privé. En d’autres termes, il saisit dans quelle mesure l’ensemble de l’économie bénéficie de l’investissement d’une entreprise dans l’innovation par rapport au bénéfice que l’entreprise en retire elle-même.
Favoriser des liens solides entre les pôles plutôt que de simplement développer des pôles individuels peut être un moyen plus efficace d’accroître l’innovation. Dans l’ensemble, ces résultats indiquent des possibilités d’amplification des effets d’entraînement, comme l’encouragement de collaborations de recherche plus stratégiques.
Une étude révèle que les entreprises exerçant leurs activités dans plusieurs pôles technologiques agissent comme des conduits, diffusant des connaissances et augmentant la productivité entre des sites éloignés. Cependant, certains types d’entreprises y parviennent mieux que d’autres et en profitent plus facilement. Cette observation, tirée d’un récent document de travail du National Bureau of Economic Research (NBER), remet en question notre compréhension de la manière dont les bénéfices de l’innovation se propagent géographiquement.
En combinant les données sur les brevets de l’Office américain des brevets et des marques avec des données confidentielles au niveau des usines issues d’enquêtes du Bureau américain du recensement de 1976 à 2018, les chercheurs du NBER ont étudié l’ampleur et les incidences des retombées de l’innovation entre les pôles technologiques.
Ils se sont concentrés sur les entreprises de fabrication dont les inventeurs produisent des brevets dans le même domaine technologique dans de nombreuses usines. L’analyse a révélé une variation substantielle du degré d’interconnexion : les usines les plus connectées avaient des liens avec une moyenne de 11,3 pôles, ce qui les exposait aux connaissances de plus de 8 000 inventeurs. En revanche, les usines les moins connectées n’étaient liées qu’à un seul pôle, avec seulement 32 inventeurs extérieurs.
L’étude a révélé qu’à mesure que le nombre d’inventeurs dans les pôles connectés augmentait, la productivité des inventeurs (mesurée par les brevets) et la productivité globale au niveau de l’usine augmentaient de manière significative. Cette augmentation était notablement absente dans les usines sans activité de brevets ou inventeurs actifs, soulignant le rôle clé des inventeurs dans la facilitation du transfert de connaissances.
En d’autres termes, s’il n’y a pas de R-D et d’innovation dans les usines locales, la compétitivité future d’un pôle est moins assurée, car elle est tirée par l’innovation qui se produit ailleurs. Les entreprises doivent également être mises en réseau avec d’autres pôles technologiques.
Les chercheurs décrivent les inventeurs comme des « antennes », absorbant les connaissances locales au sein d’un groupe et les transmettant à l’ensemble du réseau de leur entreprise. Cette transmission se produit, quelle que soit la distance géographique entre les sites d’usine. Cela suggère que le réseautage interne et les canaux de communication d’une entreprise peuvent faciliter le partage des connaissances, même sans interactions en personne. Des preuves de ce flux de connaissances ont également été observées dans les modèles de citation des brevets.
Pour quantifier les implications plus larges de ces retombées, les auteurs introduisent le concept de « social-private innovation wedge », qui mesure la différence entre le rendement social de l’investissement et le rendement privé. En d’autres termes, il saisit dans quelle mesure l’ensemble de l’économie bénéficie de l’investissement d’une entreprise dans l’innovation par rapport au bénéfice que l’entreprise en retire elle-même.
Favoriser des liens solides entre les pôles plutôt que de simplement développer des pôles individuels peut être un moyen plus efficace d’accroître l’innovation. Dans l’ensemble, ces résultats indiquent des possibilités d’amplification des effets d’entraînement, comme l’encouragement de collaborations de recherche plus stratégiques.