Atteindre la carboneutralité dans l'industrie des boissons
Selon une recherche du cabinet-conseil Kearney, l'industrie mondiale des boissons perd du terrain dans ses efforts pour atteindre ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2030 et 2050. En fait, elle devrait multiplier par 11 son taux de réduction actuel. En plus du coût environnemental, l'échec à atteindre ces objectifs pourrait avoir un impact négatif sur l'industrie sous la forme d'une réglementation draconienne, d'une chute des cours des actions et d'une perte de crédibilité auprès des militants, des médias et des consommateurs.
En 2021, les entreprises de boissons ont émis 1,5 milliard de tonnes d'équivalent CO2, soit 3,8 % de toutes les émissions mondiales de CO2. L'industrie laitière représentait à elle seule 45 % des émissions totales de l'industrie des boissons (0,7 milliard de tonnes de CO2). Ensemble, les produits laitiers, les boissons gazeuses, les bières et les cidres représentaient plus de 80 % de toutes les émissions. Bien que l'industrie ait fait des progrès au cours des dernières années, la baisse de 6 % du nombre de kilogrammes de CO2 par litre de 2018 à 2021 est encore en deçà des objectifs.
Les producteurs de vins et spiritueux ont vu leurs émissions relatives augmenter, tandis que les autres ont été plus efficaces pour réduire leur empreinte carbone (réduction de 8 à 9 % depuis 2018). Comme les entreprises de vins et spiritueux, les producteurs de thé et de café ont du mal à atteindre leurs objectifs, ayant augmenté leurs émissions de 1 % au cours des trois dernières années.
Les matières premières et les emballages sont les principaux contributeurs aux émissions de l'industrie des boissons, à 58 %.
L'absence de voie claire vers la carboneutralité a incité le cabinet-conseil à élaborer un modèle complet composé de méthodes de réduction spécifiques à la chaîne de valeur ainsi que transversales, complétées par un ensemble de catalyseurs.
Pour réduire efficacement leur empreinte carbone, les entreprises de boissons doivent mettre en œuvre des pratiques durables et communiquer clairement leurs efforts aux consommateurs. Elles peuvent également inciter les consommateurs à agir de manière durable en leur offrant des récompenses.
Les entreprises doivent également soutenir activement leurs partenaires de la chaîne de valeur dans l'adoption de pratiques durables. Elles peuvent aussi mettre en œuvre plusieurs méthodes pour réduire les émissions liées aux matières premières qu'elles utilisent.
Les options pour la réduction des émissions associées aux opérations peuvent être regroupées en trois catégories : améliorer l'efficacité, électrifier et passer à des actifs verts ou à des sources d'énergie à faibles émissions, comme l'hydrogène ou le gaz naturel.
Les émissions liées au transport peuvent être considérablement réduites si les entreprises de boissons utilisent l'un des trois leviers clés : augmenter le volume moyen de transport par véhicule, optimiser les itinéraires de transport ou réduire l'intensité des émissions de GES du parc de véhicules.
Enfin, la consommation est la dernière étape de la chaîne de valeur des boissons et un domaine dans lequel les entreprises peuvent prendre plusieurs mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Selon une recherche du cabinet-conseil Kearney, l'industrie mondiale des boissons perd du terrain dans ses efforts pour atteindre ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2030 et 2050. En fait, elle devrait multiplier par 11 son taux de réduction actuel. En plus du coût environnemental, l'échec à atteindre ces objectifs pourrait avoir un impact négatif sur l'industrie sous la forme d'une réglementation draconienne, d'une chute des cours des actions et d'une perte de crédibilité auprès des militants, des médias et des consommateurs.
En 2021, les entreprises de boissons ont émis 1,5 milliard de tonnes d'équivalent CO2, soit 3,8 % de toutes les émissions mondiales de CO2. L'industrie laitière représentait à elle seule 45 % des émissions totales de l'industrie des boissons (0,7 milliard de tonnes de CO2). Ensemble, les produits laitiers, les boissons gazeuses, les bières et les cidres représentaient plus de 80 % de toutes les émissions. Bien que l'industrie ait fait des progrès au cours des dernières années, la baisse de 6 % du nombre de kilogrammes de CO2 par litre de 2018 à 2021 est encore en deçà des objectifs.
Les producteurs de vins et spiritueux ont vu leurs émissions relatives augmenter, tandis que les autres ont été plus efficaces pour réduire leur empreinte carbone (réduction de 8 à 9 % depuis 2018). Comme les entreprises de vins et spiritueux, les producteurs de thé et de café ont du mal à atteindre leurs objectifs, ayant augmenté leurs émissions de 1 % au cours des trois dernières années.
Les matières premières et les emballages sont les principaux contributeurs aux émissions de l'industrie des boissons, à 58 %.
L'absence de voie claire vers la carboneutralité a incité le cabinet-conseil à élaborer un modèle complet composé de méthodes de réduction spécifiques à la chaîne de valeur ainsi que transversales, complétées par un ensemble de catalyseurs.
Pour réduire efficacement leur empreinte carbone, les entreprises de boissons doivent mettre en œuvre des pratiques durables et communiquer clairement leurs efforts aux consommateurs. Elles peuvent également inciter les consommateurs à agir de manière durable en leur offrant des récompenses.
Les entreprises doivent également soutenir activement leurs partenaires de la chaîne de valeur dans l'adoption de pratiques durables. Elles peuvent aussi mettre en œuvre plusieurs méthodes pour réduire les émissions liées aux matières premières qu'elles utilisent.
Les options pour la réduction des émissions associées aux opérations peuvent être regroupées en trois catégories : améliorer l'efficacité, électrifier et passer à des actifs verts ou à des sources d'énergie à faibles émissions, comme l'hydrogène ou le gaz naturel.
Les émissions liées au transport peuvent être considérablement réduites si les entreprises de boissons utilisent l'un des trois leviers clés : augmenter le volume moyen de transport par véhicule, optimiser les itinéraires de transport ou réduire l'intensité des émissions de GES du parc de véhicules.
Enfin, la consommation est la dernière étape de la chaîne de valeur des boissons et un domaine dans lequel les entreprises peuvent prendre plusieurs mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.