Alors que les sociétés est-asiatiques vieillissent, la « retraite » signifie simplement travailler davantage
Dans toute l’Asie de l’Est, les populations vieillissent plus rapidement que partout ailleurs dans le monde, moins de jeunes entrent sur le marché du travail et les gouvernements refusent de mettre en place des plans d’immigration à grande échelle. Les entreprises ont désespérément besoin d’employés plus âgés, qui, eux, ont désespérément besoin de travail, soutient une analyse du New York Times.
Aujourd’hui, la question à laquelle la Chine, la Corée du Sud et le Japon doivent répondre est la suivante : comment s’adapter à la nouvelle réalité – et aux avantages potentiels – d’une main-d’œuvre plus âgée, tout en veillant à ce que les gens puissent prendre leur retraite après une vie de travail sans tomber dans la pauvreté? Ces pays ont tous été contraints d’expérimenter des changements de politiques – tels que les subventions aux entreprises et les ajustements de retraite – pour s’adapter aux changements dans leur population.
Au Japon, par exemple, les personnes qui n’ont pas d’emploi à vie avec des salaires garantis, des promotions régulières et des prestations de retraite d’entreprise doivent se contenter d’une pension nationale de base, soit environ 477 $ US mensuellement – pas assez pour couvrir les dépenses quotidiennes. D’ailleurs, au Japon, en Chine et en Corée du Sud, la pension mensuelle moyenne est inférieure à 500 dollars.
En Corée du Sud, avec un taux de pauvreté chez les personnes âgées proche de 40 %, une proportion similaire de personnes âgées de 65 ans et plus travaillent encore. À Hong Kong, un habitant âgé sur huit travaille. Le ratio est de plus d’un quart au Japon, contre 18 % aux États-Unis.
Alors qu’au Japon, par exemple, des enquêtes montrent que jusqu’à la moitié des entreprises signalent des pénuries de travailleurs à temps plein, des agences de travail intérimaire et des syndicats se sont formés pour soutenir les travailleurs âgés et combler les pénuries.
Ceux-ci sont susceptibles de devenir des travailleurs d’entretien peu rémunérés, des commis d’épicerie, des livreurs ou des agents de sécurité. Au Japon, les agences de location de voitures et les services de conciergerie d’immeubles sont impatients d’embaucher des travailleurs âgés.
Le gouvernement japonais accorde désormais des subventions aux PME qui offrent des mesures d’adaptation aux travailleurs âgés pour accomplir leur travail, comme des garde-corps supplémentaires dans les escaliers ou des aires de repos supplémentaires.
Les tentatives, par les gouvernements de la région, d’augmenter l’âge de la retraite suscitent une certaine résistance. Et ce sont les employeurs qui rechignent aux efforts législatifs visant à relever l’âge de la retraite. Avec les systèmes de rémunération basés sur l’ancienneté qui prévalent dans toute l’Asie de l’Est, les entreprises veulent exclure les employés plus âgés de la masse salariale, et non prolonger leur temps de travail. Selon un expert australien : « Même si les personnes âgées sont tout aussi productives, si vous êtes obligé de les payer plus parce qu’elles possèdent davantage d’ancienneté, leur rentabilité sera moindre ».
Dans toute l’Asie de l’Est, les populations vieillissent plus rapidement que partout ailleurs dans le monde, moins de jeunes entrent sur le marché du travail et les gouvernements refusent de mettre en place des plans d’immigration à grande échelle. Les entreprises ont désespérément besoin d’employés plus âgés, qui, eux, ont désespérément besoin de travail, soutient une analyse du New York Times.
Aujourd’hui, la question à laquelle la Chine, la Corée du Sud et le Japon doivent répondre est la suivante : comment s’adapter à la nouvelle réalité – et aux avantages potentiels – d’une main-d’œuvre plus âgée, tout en veillant à ce que les gens puissent prendre leur retraite après une vie de travail sans tomber dans la pauvreté? Ces pays ont tous été contraints d’expérimenter des changements de politiques – tels que les subventions aux entreprises et les ajustements de retraite – pour s’adapter aux changements dans leur population.
Au Japon, par exemple, les personnes qui n’ont pas d’emploi à vie avec des salaires garantis, des promotions régulières et des prestations de retraite d’entreprise doivent se contenter d’une pension nationale de base, soit environ 477 $ US mensuellement – pas assez pour couvrir les dépenses quotidiennes. D’ailleurs, au Japon, en Chine et en Corée du Sud, la pension mensuelle moyenne est inférieure à 500 dollars.
En Corée du Sud, avec un taux de pauvreté chez les personnes âgées proche de 40 %, une proportion similaire de personnes âgées de 65 ans et plus travaillent encore. À Hong Kong, un habitant âgé sur huit travaille. Le ratio est de plus d’un quart au Japon, contre 18 % aux États-Unis.
Alors qu’au Japon, par exemple, des enquêtes montrent que jusqu’à la moitié des entreprises signalent des pénuries de travailleurs à temps plein, des agences de travail intérimaire et des syndicats se sont formés pour soutenir les travailleurs âgés et combler les pénuries.
Ceux-ci sont susceptibles de devenir des travailleurs d’entretien peu rémunérés, des commis d’épicerie, des livreurs ou des agents de sécurité. Au Japon, les agences de location de voitures et les services de conciergerie d’immeubles sont impatients d’embaucher des travailleurs âgés.
Le gouvernement japonais accorde désormais des subventions aux PME qui offrent des mesures d’adaptation aux travailleurs âgés pour accomplir leur travail, comme des garde-corps supplémentaires dans les escaliers ou des aires de repos supplémentaires.
Les tentatives, par les gouvernements de la région, d’augmenter l’âge de la retraite suscitent une certaine résistance. Et ce sont les employeurs qui rechignent aux efforts législatifs visant à relever l’âge de la retraite. Avec les systèmes de rémunération basés sur l’ancienneté qui prévalent dans toute l’Asie de l’Est, les entreprises veulent exclure les employés plus âgés de la masse salariale, et non prolonger leur temps de travail. Selon un expert australien : « Même si les personnes âgées sont tout aussi productives, si vous êtes obligé de les payer plus parce qu’elles possèdent davantage d’ancienneté, leur rentabilité sera moindre ».