Alors que les mégausines sortent de terre, il faut désormais trouver des travailleurs
Selon une nouvelle feuille de route pour le secteur manufacturier américain, les États-Unis ne peuvent pas redevenir le leader mondial sans d’abord s’attaquer à un obstacle majeur : la difficulté d’attirer et de retenir les travailleurs.
Tandis que le financement, les innovations technologiques et la résilience de la chaîne d’approvisionnement constituent la clef de voûte d’une croissance du secteur, l’incapacité à pourvoir les emplois demeure la première préoccupation de l’industrie. Par exemple, l’ouverture d’une usine de semi-conducteurs en construction en 2023 à proximité de Phoenix, en Arizona, a été retardée de six mois en raison de son incapacité à remplir des postes clés et spécialisés.
Deloitte et The Manufacturing Institute estiment qu’il faudra pourvoir 4 millions d’emplois dans le secteur manufacturier des États-Unis d’ici 2030. La pénurie de main-d’œuvre prévue pourrait coûter cher au pays, qui pourrait perdre jusqu’à 1 000 milliards de dollars américains d’activité économique.
La stratégie vise précisément à offrir aux individus la possibilité de développer des compétences de fabrication avancées et de réussir dans l’écosystème manufacturier en évolution d’aujourd’hui. Elle souhaite aussi élargir l’accès aux parcours de carrière pour accroître la main-d’œuvre du secteur de la fabrication de pointe. La dernière priorité est de susciter l’intérêt et d’améliorer la perception des cheminements de carrière dans le secteur de la fabrication avancée afin de permettre une croissance continue de la main-d’œuvre.
Au cours de la dernière décennie, les États-Unis ont établi un réseau national d’instituts d’innovation (17) dans le domaine de la fabrication, connus sous le nom de Manufacturing USA. La feuille de route compte sur ce réseau d’instituts, composés des écosystèmes du secteur (industrie, gouvernement, établissements d’enseignement, laboratoires de recherche) pour faire progresser la technologie, la chaîne d’approvisionnement et le développement de la main-d’œuvre.
Selon une analyse du Wall Street Journal, les fabricants américains ont longtemps eu du mal à trouver tous les employés dont ils avaient besoin. La prochaine vague de mégausines, aidée par des milliards de dollars d’incitatifs publics, pourrait transformer la pénurie en crise, affirment les dirigeants et les responsables du secteur.
Par exemple, les emplois dans ce secteur sont difficiles à pourvoir autour de Columbus, qui a l’un des taux de chômage les plus bas de l’Ohio et un secteur logistique florissant qui est en concurrence pour les mêmes employés. Les usines de la région ont des milliers de postes vacants, une pénurie qui pousse certains gestionnaires à rejoindre leurs ouvriers sur la chaîne de production.
La valeur des nouveaux projets de construction manufacturiers a atteint un record de 102 milliards de dollars en 2022, soit trois fois plus que le total de 2019, selon l’économiste en chef du Dodge Construction Network. Depuis 2021, 33 projets manufacturiers, pour la plupart liés aux semi-conducteurs ou aux véhicules électriques, ont coûté 1 milliard de dollars ou plus.
Selon une nouvelle feuille de route pour le secteur manufacturier américain, les États-Unis ne peuvent pas redevenir le leader mondial sans d’abord s’attaquer à un obstacle majeur : la difficulté d’attirer et de retenir les travailleurs.
Tandis que le financement, les innovations technologiques et la résilience de la chaîne d’approvisionnement constituent la clef de voûte d’une croissance du secteur, l’incapacité à pourvoir les emplois demeure la première préoccupation de l’industrie. Par exemple, l’ouverture d’une usine de semi-conducteurs en construction en 2023 à proximité de Phoenix, en Arizona, a été retardée de six mois en raison de son incapacité à remplir des postes clés et spécialisés.
Deloitte et The Manufacturing Institute estiment qu’il faudra pourvoir 4 millions d’emplois dans le secteur manufacturier des États-Unis d’ici 2030. La pénurie de main-d’œuvre prévue pourrait coûter cher au pays, qui pourrait perdre jusqu’à 1 000 milliards de dollars américains d’activité économique.
La stratégie vise précisément à offrir aux individus la possibilité de développer des compétences de fabrication avancées et de réussir dans l’écosystème manufacturier en évolution d’aujourd’hui. Elle souhaite aussi élargir l’accès aux parcours de carrière pour accroître la main-d’œuvre du secteur de la fabrication de pointe. La dernière priorité est de susciter l’intérêt et d’améliorer la perception des cheminements de carrière dans le secteur de la fabrication avancée afin de permettre une croissance continue de la main-d’œuvre.
Au cours de la dernière décennie, les États-Unis ont établi un réseau national d’instituts d’innovation (17) dans le domaine de la fabrication, connus sous le nom de Manufacturing USA. La feuille de route compte sur ce réseau d’instituts, composés des écosystèmes du secteur (industrie, gouvernement, établissements d’enseignement, laboratoires de recherche) pour faire progresser la technologie, la chaîne d’approvisionnement et le développement de la main-d’œuvre.
Selon une analyse du Wall Street Journal, les fabricants américains ont longtemps eu du mal à trouver tous les employés dont ils avaient besoin. La prochaine vague de mégausines, aidée par des milliards de dollars d’incitatifs publics, pourrait transformer la pénurie en crise, affirment les dirigeants et les responsables du secteur.
Par exemple, les emplois dans ce secteur sont difficiles à pourvoir autour de Columbus, qui a l’un des taux de chômage les plus bas de l’Ohio et un secteur logistique florissant qui est en concurrence pour les mêmes employés. Les usines de la région ont des milliers de postes vacants, une pénurie qui pousse certains gestionnaires à rejoindre leurs ouvriers sur la chaîne de production.
La valeur des nouveaux projets de construction manufacturiers a atteint un record de 102 milliards de dollars en 2022, soit trois fois plus que le total de 2019, selon l’économiste en chef du Dodge Construction Network. Depuis 2021, 33 projets manufacturiers, pour la plupart liés aux semi-conducteurs ou aux véhicules électriques, ont coûté 1 milliard de dollars ou plus.